Explaining Intolerance
More details on the
reports concerning antisemitism and racism in France: there are 2,500-3,500 extremists who belong to twenty groups. These groups can be classified into five types-- skinheads,
identitaires ('community of blood', close in beliefs to the National Front), ultranationalists (driven by nostalgia, with an almost Petainist vision of France), neo-nazis and hooligans. There is no organization or coordination between them, although it is possible for individuals to migrate between groups. Extremism is an urban phenomenon, with the largest groups being in Alsace, Île-de-France (Paris basin), Brittany, and around Pas-de-Calais. One explanation for the rise in attacks: the right no longer looks at communists as their "worst enemy" -- that is position is now taken by Jews and Americans, and increasingly, Muslims.
La grande majorité de ces groupuscules est islamophobe : ils confondent islam et islamisme, le premier étant selon eux incapable de modernisation et portant en germe le second. Mais cela ne signifie pas pour autant que l'antisémitisme a disparu chez eux, comme l'a montré la vague de profanations l'an passé, dont une bonne partie peut être attribuée à la mouvance d'extrême droite.
[On Alsace:] Cela s'explique par la conjonction de deux faits. Le premier est la proximité transfrontalière, l'existence d'une scène néo-nazie et skinhead outre-Rhin. Les idées circulent, les contacts personnels sont favorisés. L'autre fait est la permanence d'un terreau local, qui prend racine dans le sentiment d'une identité régionale menacée. Ce terreau est un mélange d'antisémitisme historique de l'ultra-droite alsacienne et d'hostilité vis-à-vis des populations issues de l'immigration. Les scores électoraux élevés du Front national en sont l'expression.
1 Comments:
Ha! they are trying to make racism appear insignificant by choosing these unusually diminutive words.
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